Au bord du Cher, l’abbaye de Noirlac veille sur ce bocage, travaillé par les moines cisterciens dès le XIIe siècle.
Toujours utilisé pour l’élevage, cet espace a conservé son paysage originel avec ses prairies entourées de haies, entretenues par les agriculteurs.

Espace Naturel Sensible, protégé et valorisé

Les mares bruyantes où barbote le Triton crêté, les chênes centenaires, unique nourriture du Grand Capricorne, les prés humides créent un ensemble bocager rare, doté d’une forêt alluviale en voie de disparition en France.
Les crues du Cher et ses étiages façonnent le paysage et nourrissent 427 espèces recensées, dont 260 plantes et 50 oiseaux. Le Guêpier d’Europe, l’Hirondelle de rivage, la Pie-grièche écorcheur, trois espèces protégées, nichent entre falaises et bancs de sable.
Cet écosystème a été fortement perturbé par les extractions de sable, stoppées en 1987, et l’envahissement de plantes exogènes (extérieures à l’écosystème) comme la renouée hybride, l’ambroisie à feuille d’armoise ou le robinier.
Aujourd’hui, le Conseil départemental du Cher souhaite rendre accessible et vivant cet écrin de nature. En savoir plus sur l’Espace Naturel Sensible du bocage de Noirlac
A cet effet, l’abbaye dispose d’un médiateur nature qui, d’avril à octobre propose des visites et animations afin de découvrir cet espace.