C'est quoi un centre culturel de rencontre ?

Le label « Centre culturel de rencontre » a été créé en 1972. Cette appellation permet de valoriser les monuments historiques ayant perdu leur vocation d’origine et se renouvelant sur les plans culturels, artistiques et intellectuels. Les structures labellisées doivent s’engager à travers un projet culturel d’intérêt général. 


Quelles sont les modalités d'attribution du label « Centre culturel de rencontre» ?

Le label d’État “Centre culturel de rencontre” peut être attribué à toute personne morale de droit public ou de droit privé à but non lucratif qui remplit les conditions suivantes :  

  • disposer d'une autonomie de gestion, d'organisation et de décision 
  • occuper de manière permanente à l'année un site patrimonial ouvert au public et contribuer à l'entretenir ou le restaurer 
  • mettre en œuvre sur ce site un projet culturel d'intérêt général, qui sera apprécié notamment au regard des finalités et moyens suivants :
     
    • développer, au sein du site patrimonial, des actions interdisciplinaires entre le domaine du patrimoine et celui de la création artistique

    • soutenir les formes et pratiques artistiques émergentes et les artistes professionnels débutants (accueil d'artistes, de chercheurs, de créateurs ou d'architectes) 

    • permettre la transmission de savoirs et de l'expérience artistique aux publics

    • participer au développement de formes innovantes de tourisme culturel et du territoire

    • être conduit sous la responsabilité d'un seul directeur de projet qualifié

    • disposer de ressources propres pour la mise en œuvre du projet culturel

    • faire l'objet du soutien financier ou matériel d'une ou plusieurs collectivités territoriales.




Attribué par le ministère de la Culture jusqu'en 2020, le label est désormais géré par le préfet de région.

En France, 23 sites patrimoniaux sont obtenu labellisés “Centres culturel de rencontre” ou en attente de l'être :

outre Noirlac, ce sont l'abbaye aux Dames de Saintes (Charente-Maritime), l'abbaye royale de Fontevraud (Maine-et-Loire), l'abbaye de Sylvanès (Aveyron), l'abbaye d'Ardenne/IMEC à Caen (Calvados), l'abbaye médiévale de Lagrasse (Aude), l'abbaye d'Ambronay (Ain), le château de l'Esparrou à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), l'ARIA (Haute-Corse), la chartreuse de Neuville (Pas-de-Calais), la chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon (Vaucluse), le château de Goutelas (Loire), la Cité du Mot, prieuré de La Charité-sur-Loire (Nièvre), Clarenza/La Bastide-Clairence (Pyrénées-Atlantique), la Corderie royale de Rochefort (Charente-Maritime), le Domaine de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), les Dominicains de Haute-Alsace (Haut-Rhin), la Ferme de Villefavard en Limousin (Haute-Vienne), le Domaine de Thiré/Fondation Les Arts Florissants (Vendée), la Maison Maria Casarès à Alloue (Charente-Maritime), Le Plus Petit Cirque du Monde à Bagneux (Hauts-de-Seine), l'abbaye et la Fondation Royaumont (Val d'Oise) et la saline royale d'Arc-et-Senans (Doubs).

À ceux-ci s'ajoutent 11 sites européens et 7 dans le reste du monde.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'Association des Centres culturels de rencontre (ACCR) ci-dessous.

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